Méthode
Méthode « globale » de traitement des douleurs du dos.
(seront exclues de cette description les douleurs d’origine tumorale ou les tassements vertébraux dégénératifs qui ne peuvent bénéficier de cette méthode que de façon complémentaire)
La position debout a fragilisé la partie inférieure de la colonne vertébrale : (Figure 1). La pathologie discale, souvent localisée au niveau des derniers disques intervertébraux lombaires, est habituellement la conséquence directe du mauvais fonctionnement des muscles soutenant cette région. Il est fréquent de voir une atrophie des muscles vertébraux en regard d’une hernie discale avec comblement du vide par des éléments graisseux (figure 2 et 3). La méthode thérapeutique proposée se veut « globale », c’est-à-dire qu’elle associe des gestes locaux percutanés peu traumatisants (sans ouverture chirurgicale) à une prise en charge de l’ensemble des facteurs anatomiques, environnementaux et émotionnels participant au soutien de la colonne vertébrale ou au contraire à sa déstabilisation.
En fonction de chaque cas, elle utilisera isolément ou en association, des outils thérapeutiques classés en trois grands groupes.
- 1) Lorsqu’une hernie discale s’est développée et que ses symptômes résistent au traitement médical classique, le traitement appliqué doit remplir 3 fonctions :
- a) il doit respecter l’anatomie de la colonne vertébrale pour ne pas ajouter un facteur déstabilisant à plus ou moins long terme.
- b) il doit faire chuter l’hyperpression intra-discale. Nous avons développé une substance à base d’éthanol gélifié opaque (Figure 4) qui est injecté dans le disque et dont les résultats immédiats et à long terme sont excellents ( Percutaneous treatment of intervertebral disk hernias with radiopaque gelified ethanol. A preliminary study. Théron J, Guimaraens L, Casaco A, Sola T, Cuellar H, Courtheoux P. J Spinal Disord Tech,Vol 20, Number 7, October 2007, 526-532). Les résultats ont été publiés sur une série de hernies discales lombaires (Figures 5, 6) mais ils sont aussi satisfaisants au niveau cervical (Figure 7) et au niveau thoracique (Percutaneous treatment of cervical disk hernias using gelified ethanol , J. Theron, H. Cuellar, T.Sola, L. Guimaraens, A. Casasco, P. Courtheoux, American Journal of Neuroradiology 2009).
- c) il doit traiter l’ensemble de la souffrance « régionale ». La souffrance n’est souvent pas limitée à un seul niveau discal et nous traitons fréquemment plusieurs disques ainsi que l’inflammation des articulations à proximité des disques. Celles-ci sont traitées soit dans le même temps soit dans un deuxième temps (figure 8).
IMAGES D'ILLUSTRATION
Veuillez cliquer sur le symbole pour une explication plus détaillé.
- 2) Dans les cas plus complexes et notamment dans les symptomatologies douloureuses lombaires chroniques résistant au traitement médical nous avons développé une technique permettant d’améliorer de façon significative le soutien des lésions vertébrales souvent anciennes et d’améliorer la symptomatologie. Nous avons mis au point une technique de liposuccion de la graisse située autour des muscles atrophiés de la colonne vertébrale (figure 9). Cette technique permet d’obtenir une ré-expansion de ces muscles (figures 10 et 11) et d’améliorer ainsi la contention active de la colonne vertébrale ( Lumbosacral Liposuccion, a new tool for the treatment of low back pain. Théron J, Guimaraens L, Casasco A, Cuellar H, Sola T. Interventional Neuroradiology 13 : 153-160, 2007). Cette technique s’est révélée également très efficace dans des douleurs souvent difficiles à traiter du coccyx ainsi que dans la symptomatologie douloureuse invalidante des scolioses de l’adulte.
- 3) L’examen clinique en position debout (figures 12) des patients que nous avions traités pour une hernie discale nous a montré que les muscles vertébraux présentaient des anomalies évidentes de fonctionnement. Nous les avons appelé « Dysharmonie musculaire paraspinale » (« Concept of paraspinal harmony » J.Théron, American Society of spine radiology, Palm Spring, september 2007). Nous avons également constaté que ces anomamies s’accompagnaient d’une faiblesse, également évidente, des muscles à distance (figure 13).
Cette corrélation entre des anomalies de fonctionnement des muscles vertébraux et une faiblesse musculaire à distance nous a amené à mettre au point une méthode d’examen clinique utilisable non seulement pour faire le diagnostic de cette « dysharmonie » mais également pour tester les thérapeutiques utilisées pour la traiter.
Nous utilisons également une batterie d’investigations pour documenter cette dysharmonie et sa correction par les thérapeutiques utilisées. Les techniques les plus fréquemment utilisées sont la Bio-électrographie GDV(Pr Korotkov)(figure 14), la thermographie (figure 22), la spectroscopie cérébrale IRM et la photographie (figures 19, 20 et 24, 26).La méthode thérapeutique d’harmonisation est basée sur la stimulation des muscles vertébraux par des techniques originales d’acupuncture et d’homéopathie sélectionnée (figure 15) permettant d’obtenir une récupération immédiate d’une harmonie musculaire vertébrale et de forces musculaires normales à distance par un mécanisme que nous supposons être purement énergétique (figure 16). Il a été ainsi possible de mettre en évidence une notion, non encore décrite, de « dôse énergétique » et de constater que l’acupuncture et l’homéopathie agissaient sur ce que nous avons appelé les mêmes « canaux » énergétiques. Cette technique est en constante évolution. Nous l’appelons harmonisation posturale « centrale » parce que nous pensons qu’elle agit sur la commande posturale centrale du corps que sont les muscles vertébraux. Par opposition, nous appelons « périphériques » les autres techniques d’harmonisation agissant exclusivement sur les capteurs périphériques (yeux, machoire, pieds, cicatrices) que nous utilisons également mais à titre complémentaire. C’est ainsi que nous pouvons compléter la technique d’harmonisation « centrale » (figure 17) par la réalisation de semelles orthopédiques auto-moulées pour mémoriser la stimulation des muscles vertébraux et par un « cocktail » de Fleurs de Bach pour traiter la composante émotionnelle fréquemment associée à la pathologie rachidienne douloureuse. La composition de ce « cocktail personnalisé » est uniquement déterminée par l’examen clinique des muscles vertébraux. Ceci nous a permis de démontrer que les fleurs de Bach agissent sur des « canaux » énergétiques différents et complémentaires de ceux de l’acupuncture et de l’homéopathie.Par ailleurs nous attachons beaucoup d’importance aux perturbations énergétiques que peuvent entraîner sur les muscles vertébraux le port de certains objets métalliques. Nous avons la possibilité de les reconnaître par la méthode clinique d’examen des muscles vertébraux que nous avons mise au point (figure 18).
Cette technique d’harmonisation des muscles vertébraux permet actuellement de traiter non seulement les douleurs de la colonne vertébrale mais également de nombreux troubles posturaux (figure 19) et les scolioses modérées (20, 21 et 22). Nous avons également découvert que cette méthode pouvait traiter avec succès ou au moins améliorer des pathologies apparemment plus éloignées comme la dyslexie des enfants (figure 23, 24) ou la fibromyalgie (figure 25, 26).
IMAGES D'ILLUSTRATION
Veuillez cliquer sur le symbole pour une explication plus détaillé.
